Désormais nous présenterons à intervalles réguliers sur notre site internet un artiste – luxembourgeois ou international – avec quelques œuvres sélectionnées qui pourront être découvertes « in situ » dans nos locaux sur rendez-vous (info(a)mediart.lu ; tél. : 00352 26 86 19) .
La série de ces présentations est introduite par Nico Thurm dont les œuvres – tableaux, reliefs collages et dessins – sont actuellement mis en dialogue avec les sculptures en acier d’Etienne Viard.
Nico Thurm – peintre-architecte, architecte-peintre
Nico Thurm vit et travaille à Esch-sur-Alzette. Partant d´un vocabulaire géométrique, il se rapproche de la rigueur des minimalistes de la première heure (Jean-Paul Raus). L’art de Nico Thurm, souligne le critique d´art et curateur Christian Mosar, « est un art du dialogue, public mais aussi intime, qui se décline du monumental à l’esquisse et de la surface picturale jusqu’à l’architecture. Mais c’est un art qui mène ce dialogue sans fioritures en se consacrant à l’essentiel. »
« … D’approche minimaliste, le travail de Nico Thurm reflète ses recherches et son intérêt pour l’architecture. La rigueur est donc souvent de mise. … Mais si nous prenons le temps de nous abîmer dans ses belles toiles noires, nous y lirons des vibrations, un dynamisme produit par les superpositions des couches picturales, ou par le geste. … Ce sont ses ébauches et maquettes de projets d’architecture urbaine qui nous dévoilent le mieux le désir de pureté plastique et les éléments fondamentaux de l’art de Nico Thurm. … »
Nathalie Becker, « Rigueur et pureté plastique – Nico Thurm investit à lui seul l’espace du Puits rouge », Luxemburger Wort, 2014
« … En tant que peintre, sculpteur ou plasticien, Nico Thurm se rapporte en permanence à l’influence de l’architecture dans la construction du regard. Voilà précisément le principe de l’unique œuvre réalisée in situ, dans laquelle un montage perpendiculaire de miroirs ouvre la surface d’un tableau à la sensation de l’espace environnant. … »
Vincent Wilwers, « Plans réfléchissants – Nico Thurm ou le bonheur d’expérimenter », Le Jeudi, 2014
« … Von Beginn an lässt sich im Schaffen des luxemburgischen Malers und Architekten der Hang zu klaren Formen und Strukturen beobachten. Bereits die Frauenakte der frühen 1960er Jahre verraten in ihrer geometrischen Formensprache die enge Nähe zum Kubismus. Nach einer relativ kurzen Werkphase, in der sich die Einflüsse des Informell widerspiegeln, wendet sich Nico Thurm dem Konstruktivismus zu, setzt sich in seinen Arbeiten mit konkreter kunst und Op-Art auseinander. „Die strenge geometrische Grammatik“, so Paul Bertemes, „wird ihn – freilich mit wechselndem Vokabular – während seiner gesamten Schaffenszeit begleiten“. Mitte der 1970er Jahre zeichnet sich dennoch ein tiefgreifender Wandel im Schaffen des Luxemburgers ab. Der Maler beginnt, die Oberfläche seiner Bilder zu bearbeiten, seinen auf streng geometrischen Prinzipien beruhenden Darstellungen – durch Modifizierung des Farbauftrags sowie die Einarbeitung verschiedener Materialien – Gestik und Struktur entgegen zu setzen, um – wie Nico Thurm es ausdrückt – „die Geometrie zu brechen“. …“
Dr. Michaela Mazurkiewicz-Wonn, Einführungsrede in die Ausstellung im Treffpunkt Kunst, Saarlouis,, 2016
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