Joseph Probst sur son travail artistique
«Toujours est-il qu’a travers ma formation d’avant l’ère de l’abstraction, la partie du monde visible que constitue la figure humaine m’a toujours attiré d’une façon ou d’une autre. C’est entre ces deux pôles: réalité plus ou moins objective et abstraction plus ou moins libre que je me suis attaché à évoluer.» (Joseph Probst, 1994)
Joseph Probst et l’abstraction lyrique
Le milieu des années 1950 est marqué par des peintures qualifiées d’« abstraction géométrique», c’est-à-dire des œuvres montrant des traits nets entre les différentes formes et colories. Ce genre de peinture ne semble pourtant pas satisfaire le Luxembourgeois qui se tourne progressivement vers une peinture plus spontanée, aboutissant vers 1958 dans l’abstraction lyrique. Il s’agit d’œuvres plus spontanées dégageant une atmosphère plus poétique et mystérieuse. La pâte devient plus épaisse et râpeuse. Et la qualité de ces œuvres pousse Jean Luc Koltz à placer Probst dans la même famille que Poliakoff et Staël. (Linda Eischen, Joseph Probst, La Collection Luxembourgeoise du Musée National d’Histoire et d’Art, Ons Stad, 86_2007)