L’exposition combinait les gravures de l’artiste luxembourgeoise Isabelle Lutz avec les sculptures en acier du sculpteur français Philippe Gourier.
L’œuvre d’ Isabelle Lutz est sereine mais pourtant torrentielle, emplie d’énergie.Contrairement à ce que la rumeur colporte, le noir d’Isabelle Lutz n’est pas signe de deuil. Et non. C’est une couleur qui prend l’air, qui en mesure la musicalité ; c’est une partition universelle où chaque figure, chaque signe, chaque note (noir forcément, puis blanche forcément) indique les accords (ou désaccords) de la gamme éternelle.(…)
(Extraits de texte « Tempête dans un verre d’eau (forte) » par Marie-Anne Lorgé dans Visites d’atelier Vol 3, éditions mediArt, 2007)
Chez Philippe Gourier entre la légèreté et le poids, il semblerait qu’il n’y ait pas d’opposition. « Découper, enlever les bavures, polir les surfaces, exposer à la pluie certaines figures, brosser, positionner les éléments, souder, vernir ». En quelques mots, il balaye la chronologie des procédures : une succession de gestes qui disent les mains qui pensent. Une kyrielle de pièces est menée de front, simultanément les stades différents se côtoient et l’assemblage se réinvente à chaque étape.(…)
(Extraits de texte d’Anne Catoire)
L’exposition s’est tenu du 27 juin au 17 juillet 2014.
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