Extraits du texte « La moindre hésitation sonne le glas de l’œuvre » par Christiane Kremer dans Visites d’Atelier, Vol 4, éditions mediArt, 2008:
Patricia Lippert a développé son art, elle travaille des matériaux et des techniques très divers, en peinture comme en sculpture : l’or, l’argent, le laiton, le bois, le bronze, le verre et la glaise.
Dès le tout début de sa pratique artistique, elle a incorporé des expériences personnelles, des émotions, la spiritualité, des mythes et « l’éternel féminin » dans sa peinture. Elle est femme, jusque dans la moindre fibre de son être. (…) Elle croit en l’esthétique féminine, un thème qu’elle a déjà abordé dans le cadre de la rédaction de son mémoire pour l’Ecole des Beaux-Arts d’Offenbach.
Sa peinture n’est pas abstraite. Elle ne l’a jamais été. Elle a toujours voulu raconter des histoires, le rapport aux autres joue un rôle important dans la vie et dans l’œuvre.
Très tôt déjà, elle ressent l’âme de ses travaux. S’instaurent alors un tête-à-tête, un dialogue. Pour l’artiste, s’impose alors la prise de décisions. De décisions rapides. La moindre hésitation, tout comme la décision inappropriée, sonne le glas de l’œuvre.
« Kunst hat nicht mehr und nicht weniger Geheimnisse als das Leben, die Welt. Wenn alle Geheimnisse gelüftet wären, bliebe immer noch Letztes: Das Geheimnis der Geheimnisse.“