Extraits du texte « Gentilhommière au Limpertsberg » par Romina Calò dans Visites d’atelier Vol.3, éditions mediArt, 2007
« Fasciné depuis longtemps par le processus de répétition séquentielle, Armand Strainchamps le décline sous toutes ses facettes. Il l’admire tout d’abord dans le concept de la chronophotographie et vénère en particulier le travail d’Eadweard Muybridge (1830-1904). (…)
Pour ce faire, l’artiste luxembourgeois s’est fait le chantre de la reproduction.
A partir d’un premier croquis effectué à la main, il copie et recopie, créant des dimensions parallèle autant de fois qu’il est nécessaire pour obtenir un résultat qui le satisfasse.(…) Ensuite scanner pour numériser l’esquisse, logiciel photoshop pour créer un premier double imaginaire et rétroprojecteur pour propulser directement sur la toile l’image retravaillée. Là, il redevient peintre et troque sa souris et son ordinateur portable contre des pinceaux et la peinture acrylique aux teintes vives qui le caractérisent. (…)
Pour lui, la création n’a pas d’espace défini, de même qu’elle n’a pas qu’un seul support.
Il s’adapte à son inspiration et fait en sorte de mettre à son service les innovations techniques qui peuvent la servir. »